Nos rédacteurs ont relevé un texte sur le web dont le sujet est «la justice».
Son titre saisissant (Tribunal de Perpignan : « Ils m’obligeaient à dealer et ne me donnaient que 50 € par jour ! ») est évocateur.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres papiers qu’il a publiés sur internet.
La crédibilité est en conséquence importante en ce qui concerne ce papier.
La date d’édition est 2024-01-03 10:55:00.
Un homme surpris au milieu d’une vente de stupéfiants. Le quotidien pour la police et les juges mais, cette fois, le profil et les explications données par le vendeur interrogent.
Il est 18 h 20 ce 29 décembre 2023 quand les hommes de la BAC aperçoivent deux silhouettes tapies dans l’ombre au coin d’une rue. À leur vue l’un des personnages remet un objet dans sa poche et se met à battre le pavé. il est vite rattrapé. Il dissimulait une dose de 10 g de cannabis. La perquisition diligentée à son domicile confirme son statut de « charbonnier ». Matériel de conditionnement, balance, plusieurs centaines de grammes d’herbe et de haschich, plus de 30 g de coke, sans compter de l’argent liquide.
L’homme ne fait pas mystère de son activité. « Oui, je vends de la drogue depuis un mois mais « on » m’oblige à le faire ». Devant le tribunal, il s’explique : « J’ai voulu gagner un peu d’argent pour financer ma consommation, j’ai acquis 200 g au Champs de Mars, que j’ai revendus au détail. Les vendeurs m’ont retrouvé et menacé, ils m’ont forcé à travailler pour eux. Je récupérais entre 300 € et 400 € par jour que je leur reversais. Ils me payaient une misère : 50 €. Je recevais mes instructions par Snapchat. Ce jour-là je devais aller recharger un vendeur avec ce que vous avez trouvé chez moi ».
Le prévenu est poli, parle posément, il a déjà près de 40 ans. Nous sommes très loin des standards de la « profession ».
« Il nous propose sa version, relativise la procureure, mais quoi qu’il en soit, c’est bien lui qui, à la base, a pris la décision de revendre du cannabis. Son casier est néant mais il débute très fort ! » Elle requiert 9 mois aménageables et 9 mois avec sursis.
« On lui reproche aussi d’avoir refusé de donner le code d’accès de son téléphone, intervient Me Nassier. Mais cette remise est soumise à réquisition par magistrat. Ce qui n’est pas le cas. Il faut donc le relaxer de cette charge. Pour le reste… Un gros trafiquant ? Voyez son train de vie bien chiche !
Le tribunal relaxe le prévenu pour son refus de donne le code et lui impose 6 mois sous bracelet électronique et 9 mois de sursis probatoire.
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La Justice de Dieu qui passe,(la couverture) .
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