Voici l’essentiel d’un « papier journalistique » que je viens de relever sur le web. Le propos va ouvertement vous satisfaire. Car la thématique est « la justice ».
Son titre (Poursuivi pour abus de biens sociaux, le maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque relaxé par le tribunal) synthétise tout le post.
L’auteur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez de ce fait donner du crédit à cette édition.
L’article source dont il s’agit :
Poursuivis pour abus de biens sociaux, le maire de Saint-Laurent de la Salanque, Alain Got, et son épouse ont été relaxés ce mercredi par le tribunal correctionnel de Perpignan. Tous deux étaient poursuivis pour des faits remontant à plus de dix ans, lorsqu’ils dirigeaient l’établissement Les Mouettes, un foyer d’accueil pour une centaine d’adultes handicapés. Il leur était notamment reproché d’avoir détourné des fonds publics affectés au foyer pour réaliser des travaux dans leur logement de fonction, et d’avoir bénéficié de repas gratuits.
« Ce logement était totalement à l’abandon quand j’ai pris mes fonctions », se justifie Alain Got, à la barre. « Je ne tenais pas à vivre dans un lieu insalubre ». Ces travaux, réalisés en 2013, n’ont fait l’objet d’aucune autorisation du conseil d’administration. Le conseil départemental, principal financeur de l’établissement, les a découverts après coup, et a refusé de payer la facture.
Les travaux en question n’ont rien de fastueux. Le couple a fait réhabiliter un balcon « couvert de moisissures » et aménager un grand placard. Pour un peu moins de 8.000 euros… Evacuant tout soupçon d’enrichissement personnel, Alain Got précise : « évidemment quand j’ai quitté ce logement, je ne suis pas parti avec le placard ! »
Alain Got dénonce une « vengeance politique »
Autre infraction reprochée au couple : ils étaient soupçonnés d’avoir profité de repas gratuits pendant plusieurs années à la cantine de l’établissement, au-delà de ce que prévoyait leur contrat de travail. Alain Got aurait même continué à en bénéficier après son départ à la retraite, lorsque son épouse a pris sa succession. Mais au regard des éléments en sa possession, le tribunal n’a pas trouvé matière à condamner.
S’il n’y a pas de faute pénale, les parties civiles estiment qu’il y a peut-être, malgré tout, une faute morale. « Ce qui est certain, c’est que des dépenses inutiles et de pure convenance ont été faites avec de l’argent public, et que ces dépenses n’étaient pas dans l’intérêt exclusif des résidents », réagit Maitre Philippe Ayral, avocat de l’association qui gère le foyer. « Quelle que soit la décision du tribunal, ces faits restent regrettables ».
Ressorti sans aucun condamnation du Palais de justice de Perpignan, Alain Got se dit « soulagé et apaisé », même s’il indique « avoir toujours eu confiance en la justice : le dossier était vide et je ne suis pas un bandit ». A ses yeux, cette affaire n’est rien d’autre qu’une « tentative de vengeance politique ». C’est en effet l’ancien député-maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque, Fernand Siré, qui a saisi la justice de ce dossier, quelques mois après avoir été battu aux élections municipales de 2014. « Il n’a pas supporté que moi, son premier adjoint, je me présente contre lui, et que je le batte ».
A lire:
Droit et déontologie de la profession d’avocat,Le livre .
La Justice/Premiere partie,(la couverture) .
Photographie/Personnalités/M/Félix-Jacques Antoine Moulin,A voir et à lire. .