Nous allons faire la lumière sur ce post qui vient de paraître, dont le thème est «la justice».
Le titre suggestif (avec trois hommes condamnés, « le tribunal a choisi de ne pas minimiser ») est sans équivoque.
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) est connu et fiable pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.
Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces infos.
Sachez que la date de parution est 2023-09-19 01:00:00.
Trois hommes domiciliés dans l’agglomération de Dax ont été présentés devant les magistrats du tribunal judiciaire de la sous-préfecture des Landes, l’après-midi de ce lundi 18 septembre 2023.
Jugés dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate, ceux-ci ont été condamnés pour avoir commercé et consommé des produits stupéfiants. « Vous reconnaissez le trafic de drogues entre juin et septembre, mais, c…
Trois hommes domiciliés dans l’agglomération de Dax ont été présentés devant les magistrats du tribunal judiciaire de la sous-préfecture des Landes, l’après-midi de ce lundi 18 septembre 2023.
Jugés dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate, ceux-ci ont été condamnés pour avoir commercé et consommé des produits stupéfiants. « Vous reconnaissez le trafic de drogues entre juin et septembre, mais, c’est une période largement minimisée par rapport à ce que vous avez montré durant les mois précédents », a tancé d’emblée Elisa Wegbecher, chargée de présider cette audience.
Ces quatre derniers mois auraient néanmoins permis aux trafiquants d’écouler « entre 200 et 400 grammes de cocaïne », a reconnu l’un d’entre eux, Franck Nabica. Voilà sept jours que ce trentenaire de Saint-Paul-lès-Dax a été interpellé au péage autoroutier de l’A64, à Bellocq (64), à bord d’une Nissan Almera que la justice a décidé de saisir.
Fournisseur palois
Dans la nuit de dimanche à lundi, il revenait de Pau, où il venait de « payer une dette » de 6 000 euros à son fournisseur de drogue. Accompagné de Bruno Vieules, il était parti en début de soirée du domicile de ce dernier, à Mées.
Il y avait déposé, dans un short d’enfant, « 58 grammes de cocaïne et 213 grammes de cannabis », découverts lors de la perquisition faite par les gendarmes. Le même matin, l’un de leurs principaux comparses, Jaouad Moudian, a quant à lui été arrêté à son domicile du centre-ville de Dax.
« Ils ne veulent pas dire qu’ils sont en relation. Ils parlent beaucoup mais ils noient le poisson. »
Ces résultats paraphent les investigations menées par ces militaires depuis le mois de mars dernier. Les allers-retours à Mées de Dacquois identifiés comme toxicomanes – dont certains ont été écroués ces derniers mois – les avaient poussés à s’intéresser à Bruno Vieules. Malgré 17 mois de détention, déjà pour des faits de trafic de drogue, et encore un bracelet électronique posé à sa cheville, ce quinquagénaire avait remis le nez dans la cocaïne, avant de se mettre à la fumer.
Son discours face aux juges a eu le don d’agacer le ministère public, représenté par Céline Bucau : « Vous avez déjà été en prison mais vous dites que vous ne mesurez pas les risques de consommer de la cocaïne. »
Relations inavouées
Ses explications, autant que celles des deux autres prévenus, ne l’ont pas convaincu : « Ils ne veulent pas dire qu’ils sont en relation. Ils parlent beaucoup mais ils noient le poisson. C’est particulièrement inquiétant d’entendre ces pères de famille qui banalisent leur trafic de produits stupéfiants. »
Les réquisitions formulées à leur égard ont tenu compte du passé judiciaire des trois mis en cause, plutôt que de sanctionner à leur mesure leurs rôles précis dans l’organisation de ce trafic. Face aux huit mentions sur le casier judiciaire de Franck Nabica, entre 2010 et 2014, l’état de récidive de Bruno Vieules a obligé Me Frédéric Lonné à longuement plaider sa cause. « Il n’y a rien d’intelligible ni d’intelligent dans ce dossier, qui aurait mérité l’ouverture d’une information judiciaire et où circule une trentaine de noms. Comment peut-on dire que c’est lui le grand méchant ? L’autre a reconnu que la drogue lui appartenait. »
C’est pourtant Vieules qui est le plus lourdement condamné : un maintien en détention, pour purger une peine de 24 mois de prison. « C’est un trafic de cocaïne que le tribunal a choisi de ne pas minimiser », a justifié Elisa Wegbecher, lors du rendu du délibéré.
Les deux autres mis en cause, Nabica et Moudian, bénéficient d’une condamnation allégée, avec six mois de sursis, sur 24 mois de détention, assortis d’une probation de deux années durant lesquelles ils devront soigner leur addiction, travailler et ne plus se fréquenter.
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