En consultant internet j’ai découvert un texte qui va vous ravir. Son sujet est « la justice ».
Le titre saisissant (Un couple jugé au tribunal le 11 septembre pour des maltraitances sur des chiens et des moutons à Prunay-le-Gillon) en dit long.
L’écrivain (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez de ce fait vous fier aux révélations qu’il donne.
Sachez que la date de parution est 2023-08-30 22:55:00.
Texte mentionné :
Un mouton égorgé illégalement, neuf autres ovins vivants dans des conditions indécentes et trois chiens enfermés dans un enclos de 2 m². C’est une partie du constat des services de la préfecture d’Eure-et-Loir et des gendarmes lors d’une perquisition menée le 30 mars 2022, chez un couple de Prunay-le-Gillon.
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Ce dernier, présumé innocent, devra s’expliquer devant le tribunal judiciaire de Chartres le 11 septembre 2023. L’homme et la femme sont poursuivis pour sept infractions dont l’abattage d’animal hors d’un abattoir dans des conditions illicites, la privation de nourriture, d’abreuvement et de soins à un animal, le placement d’un animal dans un habitat d’environnement pouvant être la cause de souffrance, détention d’ovin ou de caprin sans déclaration d’élevage…
Des moutons cachés dans le jardin
L’affaire judiciaire a commencé le 30 mars 2022 lorsque les gendarmes de la brigade de Thivars de la compagnie de Lucé se sont rendus à Prunay-le-Gillon. Ils devaient interpeller un homme soupçonné d’un viol en réunion. Sur place, les militaires ont arrêté le suspect. Mais ils ont aussi découvert des moutons et des chiens vivant dans des conditions d’insalubrité et de détention inquiétante.
Les services de la préfecture d’Eure-et-Loir ont rejoint les gendarmes lors de la perquisition et des constatations en cours. Les autorités ont comptabilisé dix moutons, dont l’un était mort, égorgé récemment, et dissimulé sous un tapis. Selon les enquêteurs, les neuf moutons étaient cachés au fond du jardin, enfermés sous un abri de 14 m² ne leur permettant pas de se coucher au sol, et vivant dans le noir, sans présence d’eau et de nourriture.
Aucune déjection en extérieur
Toujours selon les autorités, les trois chiens, des épagneuls bretons, étaient rassemblés dans un enclos de 2 m² à l’abri des regards, sans présence d’eau ni de nourriture, mais de nombreuses déjections jonchaient le sol ainsi que de viscères du mouton égorgé.
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Le couple a été placé en garde à vue et auditionné sur les faits. Selon les enquêteurs, dans leurs déclarations respectives, le couple aurait indiqué que les moutons étaient lâchés dans une société dans le cadre d’une démarche d’éco-pâturage.
Et que les chiens, dont les propriétaires ne connaissent même pas les noms, sortaient parfois de l’enclos pour courir dans le jardin. Mais l’inspection du jardin de la maison et du terrain de la société n’auraient pas permis de détecter des déjections des chiens et des moutons. La société aurait indiqué n’avoir jamais négocié la présence de moutons sur son terrain.
Les animaux placés
Selon l’enquête, le couple aurait acheté deux troupeaux de moutons récemment après un contact sur un site internet et un réseau social. L’abattage du mouton aurait été reconnu. Selon les autorités, le mari aurait expliqué que l’animal s’était gravement blessé lors d’une bagarre avec un autre mouton. Et qu’il avait préféré abréger ses souffrances en le tuant. Il l’aurait dépecé et stocké sa viande dans son congélateur. Les moutons étaient, selon le mari, destinés à la consommation du ménage. Le couple aurait reconnu certaines infractions et contesté d’autres.
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Les chiens ont été placés à SPA en attendant une décision judiciaire, tout autant que les moutons qui ont été confiés provisoirement à une personne.
L’homme, incarcéré dans le cadre du dossier du viol en réunion, sera extrait de sa maison d’arrêt le 11 septembre 2023 pour être jugé sur les sept infractions relatives aux animaux. Sa compagne, poursuivi pour les sept faits identiques, et qui avait été laissé libre, a été convoquée à la même date.
Thierry Delaunay
Bibliographie :
Dictionnaire amoureux de la justice,Le livre .
Lettres de ma chaumière/La Justice de paix,Ouvrage .
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