Nous nous empressons de mettre en pleine lumière cet éditorial qui vient d’être publié, dont la thématique est «la justice».
Le titre (Un salarié viré pour des « pets malodorants », la justice se range du côté de l’employeur) synthétise tout le post.
Sachez que le rédacteur (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
Il n’y a aucune raison de douter de la fiabilité de ces infos.
En 2016, un salarié qui avait volontairement émis des « gaz malodorants » devant ses collègues, assortis de propos déplacés, avait été viré. La cour d’appel de Paris vient de donner raison à l’entreprise.
Il n’a pas été viré pour faute grave, licenciement économique ou pour inaptitude mais pour… des « pets malodorants ». Comme l’a rapporté le Figaro, un salarié a été viré d’une entreprise pour s’être un peu trop « libéré ». Les faits remontent à 2016 mais la cour d’appel de Paris vient de donner raison à l’employeur.
Cette année-là, l’homme, alors directeur commercial d’une enseigne de matériaux d’Île-de-France, est convoqué à un entretien préalable à un licenciement. L’entreprise lui reproche un comportement professionnel « incompatible avec l’exercice de ses fonctions », ainsi qu’un « manque total de bienséance, de tenue en société et surtout d’hygiène ». Concrètement, l’homme aurait mal agi à plusieurs reprises, provoquant la gêne des autres employés de l’entreprise.
« Une odeur nauséabonde »
À titre d’exemple, il aurait laissé les toilettes des femmes dans un état lamentable, au point « d’écœurer » la chargée du ménage. Loin de se soucier des états-d ’âme de ses collègues, il se serait « lâché » sans gêne en leur lançant : « Il fallait que vous sortiez du bureau, du coup arme massive obligatoire ». Et pour lui, l’expression « une fois n’est pas coutume » est loin de s’appliquer.
Il aurait également eu des flatulences devant une responsable administrative, une scène dont aurait été témoin la femme de ménage qui se serait dite « choquée par l’odeur nauséabonde » et son « impolitesse ». En parallèle, il aurait accumulé les retards et tenu des propos déplacés. « La boîte ne te paiera pas tes heures supplémentaires, tu n’es qu’un pantin », aurait-il dit à l’un de ses collaborateurs.
À l’annonce de son licenciement, l’intéressé n’a pas souhaité se laisser faire et a saisi le conseil des prud’hommes de Paris, estimant que son licenciement était dénué de « cause réelle et sérieuse ». Il a nié les faits en bloc et a invoqué des problèmes gastriques pour se justifier. Seulement voilà : le 9 mars 2020, les juges se sont rangés du côté de l’employeur. Il a ensuite fait appel… en vain.
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Lecture:
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La pratique judiciaire interne de la Cour européenne des droits de l’homme,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Reste la justice…,Ouvrage .