Un fois de plus, ce site va porter à votre connaissance un éditorial qui circule sur le web. La thématique est «la justice».
Son titre saisissant (Jehanno condamné de nouveau à 30 ans) est parlant.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres encarts qu’il a publiés sur internet.
La confiance est en conséquence majeure en ce qui concerne cet article.
Sachez que la date de publication est 2024-01-26 17:00:00.
Guerric Jehanno, principal suspect dans l’affaire de la disparition, il y a plus de dix ans, d’Amandine Estrabaud, a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour viol et meurtre, vendredi, à l’issue d’un troisième procès à Montauban.
Ça y est c’est tombé, 30 ans », a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi Me Pierre Debuisson, avocat de la famille à l’annonce du verdict.
Le corps jamais retrouvé
C’était la peine requise par l’avocat général de la cour d’assises de Montauban, lors de ce troisième procès débuté lundi.
Guerric Jehanno, maçon de 35 ans aujourd’hui, avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle en 2020 par la cour d’assises du Tarn, confirmée ensuite en appel. Cette décision avait été annulée en 2022 par la Cour de cassation pour vice de procédure.
Connaissant la victime et présentant un alibi qui ne tenait pas selon l’accusation, il était le seul profil suspect à avoir été retenu lors des trois ans d’enquête sur la disparition d’Amandine Estrabaud, 30 ans, le 18 juin 2013 dans le Tarn. Son corps n’a jamais été retrouvé.
Un fourgon blanc et une tenue de travail
Après avoir quitté le lycée de Castres où elle travaillait comme surveillante, pour se rendre à pied à son domicile à Rocquecourbe, la jeune femme avait été aperçue devant son domicile, par une voisine, alors qu’elle descendait d’un fourgon blanc avec un homme.
Ce jour-là, Guerric Jehanno, qui habitait avec sa mère dans ce même village du Tarn, travaillait sur un chantier à Roquecourbe.
La tenue de travail et le véhicule de l’entreprise pour laquelle il travaillait étaient similaires à ceux aperçus par la voisine d’Amandine.
Un alibi contredit par les données de sa Playstation
De plus, l’alibi du jeune homme qui avait affirmé avoir joué à la Playstation toute la soirée où Amandine a disparu, ne tenait pas. Les données de la console indiquaient que la soirée de la disparition, était la seule de la semaine où il ne l’a pas allumée.
Après avoir été placé en garde à vue en 2014 et relâché sans aucune charge, Guerric Jehanno avait été mis en examen pour enlèvement et séquestration et placé en détention provisoire en avril 2016.
Des codétenus le dénoncent
Des codétenus affirmeront alors qu’il leur avait décrit la façon dont il aurait violé et tué une femme de son village, dessinant même un plan où était écrit le prénom « Amandine », détaillant le lieu où il aurait enterré le corps.
Il expliquera ensuite aux enquêteurs que ces plans désignaient des emplacements de cueillette de champignons et de pêche.
Publications sur le même propos:
Éloge de la barbarie judiciaire,(la couverture) .
Le petit juge,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Voies d’exécution,Le livre .