A lire, ce post sur le web dont le propos est « la justice » et qui a des chances de vous séduire.
Le titre troublant (son compagnon condamné à 30 ans de prison) parle de lui-même.
Le rédacteur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
Cet encart peut par conséquent être pris au sérieux.
L’article a été publié à une date indiquée 2024-03-08 11:09:00.
Texte dont il s’agit :
« Tu m’appartiens (…) Le jour où tu me quittes, je te crève »: Jonathan Boillet a été condamné vendredi à 30 ans de prison, dont une peine de sûreté de 20 ans, pour le meurtre de sa compagne Sandy Cucheval, brûlée vive en 2020.
Ces peines sont conformes aux réquisitions du parquet, tout comme le suivi socio-judiciaire auquel sera soumis pendant dix ans Jonathan Boillet à l’issue de son incarcération, et une obligation de soins pour lutter contre ses addictions à l’alcool et au cannabis.
« Tu ne pourras jamais me quitter »
« Tu m’appartiens, tu ne pourras jamais me quitter. Le jour où tu me quittes, je te crève »: lors de ses réquisitions devant les Assises du Pas-de-Calais, l’avocat général, Xavier Alloy, rappelle ces paroles de l’accusé, prononcées peu avant la mort de sa compagne.
Aspergée d’essence et brûlée vive dans la voiture où se trouvait le couple le 10 novembre 2020, Sandy Cucheval était décédée une semaine plus tard à l’hôpital de Lille.
L’accusé, qui avait maintenu la thèse de l’accident jusqu’au procès ouvert mardi, a fini par reconnaître jeudi que les preuves l’accablaient, tout en assurant n’avoir aucun souvenir.
Déjà condamné à huit reprises
« Je fais un pas de côté (…) Je le dis: Jonathan Boillet est coupable du meurtre de Sandy Cucheval, que les choses soient dites », lance dès le début de sa plaidoirie l’avocate de l’accusé, Anne-Céline Lemonnier.
Se disant « absolument convaincue » qu’il s’agit d’un déni traumatique, Me Lemonnier appelle la justice à « accompagner Jonathan Boillet dans une démarche pour qu’il puisse passer outre ». Ce dernier n’a pas semblé réagir à l’énoncé du verdict.
Avant que la cour ne se retire pour délibérer, il a assuré des sanglots dans la voix « je voudrais m’excuser, mais si mes excuses ne sont pas acceptables pour la famille, je comprends très bien ».
Déjà condamné à huit reprises par le passé, dont quatre fois pour des violences sur une précédente compagne, la mère de ses enfants, l’homme était sorti de prison le 29 juin 2020.
Il faisait l’objet d’un suivi socio-judiciaire au moment des faits, une « main tendue » qu’il n’a pas saisie, souligne l’avocat général.
En moyenne, un féminicide survient tous les trois jours en France. Le ministère de la Justice a dénombré 94 féminicides en 2023.
Bibliographie :
De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Cinquième Étude,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.
Les chroniques du Radch (Tome 1) – La justice de l’ancillaire,Ouvrage .
Nuits dangereuses,Clicker Ici .