Fidèle à sa mission, ce blog va porter à votre connaissance un texte qui circule sur le web. Le thème est «la justice».
Le titre (Tribunal de Perpignan : « Je vais tuer des enfants innocents de 2 ans avant qu’ils ne soient pris par le diable ») résume tout le papier.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est connu et fiable.
Ce papier peut de ce fait être pris au sérieux.
La date de publication est 2022-08-07 00:25:00.
Voici lle « papier » mentionné :
Les propos, inquiétants s’il en est, tenus par le prévenu à son arrivée en prison, l’ont amené immédiatement devant le tribunal.
« Je suis ici pour me former à la haine et au terrorisme. Quand je sortirai je tuerai plein de gens car ils ne sont pas bons. Je sais les reconnaître. Et des enfants d’un an et demi, deux ans, car ils sont innocents, avant qu’ils ne soient pris par Satan ».
Placé en détention provisoire pour une énième détention de stups et port d’arme blanche, Samir est entendu par un gradé à son arrivée à la maison d’arrêt. Il va sans dire que la cheffe, signale sans attendre les terribles menaces qui viennent d’être proférées.. Et le parquet le renvoie devant les juges pour apologie du terrorisme et menaces de mort réitérées.
En écoutant le président relater ses paroles, Samir affiche un large sourire. « Bah, j’ai pas dit vraiment tout ça, j’étais énervé. Je ne suis pas dangereux, ma mère vous le dirait ».
Il est aussi incohérent que surprenant mais l’expert psychiatre ne lui décèle aucune pathologie.
Le magistrat tente de comprendre : « Vous fumez peut-être du cannabis, Monsieur ? »
« Non, du shit »
Le procureur est pragmatique : « Des propos extrêmement inquiétants, précis et circonstanciés. On imagine ce qu’il peut faire avec son couteau sous l’emprise de la drogue! » Il demande 2 ans ferme.
« Oui, des propos inquiétants, confirme en défense Me Chassonnaud. Mais qui n’ont pas été tenus en public et ne s’adressent pas à quelqu’un pour lui faire commettre un acte terroriste. Quant aux menaces… il ne vise personne en particulier, ne désigne personne. Les délits ne sont donc pas constitués. Il doit être relaxé ».
Le tribunal ne peut que l’admettre : « il n’y a pas eu publicité et les menaces ne visent pas quelqu’un de déterminé ».
Le prévenu est relaxé.
Ouvrages sur le même propos:
De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Quatrième Étude,Le livre . Ouvrage de référence.
La technique de cassation : pourvois et arrêts en matière civile,Le livre .
Sécurité des systèmes informatiques/Sécurité informatique/Environnement,Le livre .