Voici un papier que notre équipe est heureuse de publier ici sur notre blog. Le thème est « la justice ».
Le titre (Au tribunal judiciaire de Brest : « Si vous continuez, vous allez massacrer vos enfants ! » – Brest) condense tout le post.
L’écrivain (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.
Vous pouvez ainsi donner du crédit à cette édition.
L’article d’origine dont il s’agit :
À Brest, lors de la soirée du mercredi 12 avril 2023, les policiers interviennent dans un appartement où un homme de presque 29 ans se bat avec son ancienne compagne. Le voisin, qui a sollicité les forces de l’ordre, vient de recueillir leurs trois enfants âgés de 11, 7 et 6 ans. Ils sont si perturbés que l’aîné s’est blessé en tapant de rage sur une cloison, les pieds en sang après avoir marché sur des bouts de verre.
Il est vrai que la scène à laquelle ils ont assisté est des plus traumatisante pour eux. En état d’ivresse, leur père est venu saccager le mobilier, avant de s’en prendre à leur mère en hurlant « J’ai fait des enfants avec une pute ! ». Les deux « se sont battus ainsi devant leur progéniture », rappelle le président Christophe Subts dans son exposé des faits. Si le père est connu de la justice, avec huit mentions sur son casier judiciaire, il en est de même pour la mère. Des violences conjugales réciproques les ont déjà réunis devant la juridiction pénale en 2022.
L’homme est donc en état de récidive, ce qui justifie la comparution immédiate de ce vendredi 14 avril au tribunal judiciaire de Brest.
« J’ai très, très, très honte de moi ! »
L’apparente dureté de celui qui apparaît dans le box s’évanouit vite quand le président évoque la présence des enfants, en martelant : « Traiter leur mère de pute devant eux est extrêmement violent ! ». Le prévenu ne peut retenir ses larmes. Et de marmonner : « J’ai très, très, très honte de moi ! ». Il explique son état second en avouant avoir bu une bouteille de whisky, du rhum et des bières. Son avocat, Me Pierre L’Hévéder, insiste : « Ce ne sont pas des larmes de crocodile mais des sanglots sincères ».
Pour autant, le tribunal condamne le prévenu à un emprisonnement de dix mois, dont cinq avec un sursis probatoire de deux ans, outre la révocation de cinq mois d’un jugement précédent. En prononçant la peine, le magistrat l’avertit : « Les enfants sont des éponges et, si vous continuez, vous allez les massacrer ! ».
Ouvrages sur un thème concordant:
Au guet-apens,Ouvrage .
Histoire de France/Guerres de religion,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Rendre (la) justice,Le livre .