En parcourant le web j’ai découvert un article qui risque de vous ravir. Son thème est « la justice ».
Le titre (Tribunal de Quimper : dans le box, il s’emporte violemment et menace le procureur – Quimper) est évocateur.
Sachez que l’auteur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
La confiance est ainsi éminente concernant cet éditorial.
Sachez que la date de publication est 2022-12-30 08:32:00.
L’article dont il s’agit :
Il y a des gens pour qui, visiblement, les fêtes de Noël ne sont pas de tout repos. Le prévenu, poursuivi par le tribunal de Quimper pour une série de violences et de dégradations commises le 27 décembre 2022, fait partie de cette catégorie. Mais avant de s’intéresser aux nouveaux faits, petit rappel du contexte.
Il y a deux ans, le 25 décembre 2020, ce Quimpérois âgé de 35 ans avait été interpellé pour avoir violenté son ex-compagne et le fils de celle-ci. Le jour même, cet homme, au physique impressionnant, s’était aussi violemment rebellé au commissariat en blessant sérieusement trois policiers. Pour cela, il avait été condamné à neuf mois de prison ferme. Pour l’anecdote, deux semaines après ce passage devant la justice, des fonctionnaires de police lui avaient sauvé la vie alors qu’il se trouvait en difficulté dans le Steir et fortement alcoolisé.
« Impulsivité »
Vendredi 30 décembre, à l’audience du tribunal de Quimper, une situation similaire a failli se reproduire. Ne souhaitant pas entendre le témoignage de l’une des victimes, le trentenaire a bousculé les agents de l’administration pénitentiaire avant d’être évacué de force du box du tribunal. Il finira par se calmer. « Votre comportement montre encore une fois votre impulsivité », lui a alors notifié la présidente Maud Le Neven.
C’est cette même impulsivité qui a fait rage le 27 décembre. Ce soir-là, vers 22 h, une patrouille de police avait été sollicitée au logement de la mère du prévenu. Ce dernier aurait frappé sa maman, une femme gravement malade, et la compagne de celle-ci. Quatre et six jours d’ITT leur ont été respectivement prescrits. « Je n’ai jamais levé la main sur elle (sa mère, NDLR) malgré toutes les fois où elle m’a maltraité, où on m’a battu, humilié publiquement. J’ai eu des sévices. On m’a abandonné. J’ai été placé en foyer », a-t-il raconté, reconnaissant néanmoins une bousculade.
Un prévenu incontrôlable
Toujours le soir du 27 décembre, il aurait cassé des téléphones portables, déconnecté le système téléalarme de sa mère et planté un couteau dans un mur. Il finira par couper son bracelet électronique et prendre la fuite. Finalement, le trentenaire est revenu deux heures plus tard au domicile de sa mère, agressant l’une de ses sœurs. « Elle a commencé à ouvrir sa bouche et je lui ai dit, un peu énervé, de fermer sa gueule. Elle m’a mis deux patates dans la bouche », a-t-il expliqué à l’audience.
Lors des réquisitions du procureur Jean-Baptiste Doubliez, le prévenu est devenu à nouveau fou de rage, insultant violemment le ministère public, le menaçant d’en découdre avec lui avant de donner un énorme coup dans les vitres du box. Il faudra l’intervention de quatre agents pour l’évacuer à nouveau. « Voilà, ça illustre parfaitement la terreur qu’il a fait vivre aux victimes. C’est un homme extrêmement violent », a indiqué le magistrat, requérant trois ans de prison ferme dont six mois avec sursis. Le Quimpérois (*) a été condamné à deux ans de prison ferme avec une interdiction de rentrer en contact avec les victimes pendant trois ans.
(*) Son nom n’est pas diffusé pour préserver l’anonymat des victimes
Bibliographie :
Des conspirations et de la justice politique/VII,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
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Précis de droit pénal et de procédure pénale,Le livre .