Cet éditorial, dont le thème est « la justice », a été relevé sur le web, notre équipe est heureuse de vous en produire l’essentiel ici.
Le titre suggestif (Un sexagénaire énervé, un pédophile démasqué, des hésitations au tribunal… 5 histoires judiciaires étonnantes) est sans confusion.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres encarts qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez par conséquent faire confiance à cette édition.
L’encart a été publié à une date mentionnée 2022-08-28 00:03:00.
Voici ll’article en question :
Sur le banc des prévenus du tribunal correctionnel, Salvatore, un Waterlootois, contestait les violences qui lui étaient reprochées. Le 13 avril 2021, dans une rue de Waterloo, il s’est retrouvé coincé par un autre véhicule dans un rétrécissement et estimait que même s’il n’avait pas la priorité, l’autre pouvait monter sur le trottoir pour le laisser passer. « Moi, je ne pouvais pas faire marche arrière ni avancer: c’était normal qu’il se range ou qu’il recule, bouillonnait encore le sexagénaire devant le tribunal. Quand on conduit, il faut un peu de bon sens! »
Le sexagénaire a alors voulu régler ce souci de circulation à sa manière.
2.Le pédophile avoue les aimer «surtout entre 10 et 16 ans»
« Je les aime surtout entre 10 et 16 ans. » Cet aveu, on le doit à Philippe. Un petit homme grisonnant de 57 ans, camionneur de profession. Cette phrase, il l’a dite devant des policiers après son arrestation.
L’homme a été démasqué grâce à deux faux profils d’adolescentes dirigés par des associations antipédophiles.
4.Hésitations au tribunal: combien de mois entre le 1er janvier 2018 et le 4 février 2022?
Drôle d’histoire ce jeudi au tribunal correctionnel. Dans la salle 259 du 1er étage, on est au milieu de la matinée et le soleil tape déjà dur. Il fait dans les trente degrés à l’intérieur, les fenêtres sont ouvertes pour avoir un filet d’air (chaud) mais on entend le bruit des travaux de la rue et de la circulation.
Deux avocats sont sur leur banc, défendant leur client respectif. Face au public et aux prévenus, une juge, une greffière et une substitute du procureur du roi. Tous dans de lourdes toges par-dessus leurs habits. La salle est à moitié dans la pénombre parce que les persiennes sont fermées pour essayer de limiter la surchauffe déjà bien présente.
Posez-vous la question: combien y a-t-il de mois entre le 1er janvier 2018 et le 4 février 2022? Trente-sept? Quarante-neuf? Quarante-trois? Le sujet s’est invité sur le tapis à quatre reprises durant une audience où il était question de trafic de cannabis et de cocaïne.
5.Il dirigeait un trafic de migrants depuis une villa
Accusé d’être l’organisateur d’un trafic de migrants, Ali (prénom d’emprunt) a fait face ce jeudi matin aux juges du tribunal correctionnel de Tournai. Au printemps 2021, plusieurs bandes sont interpellées sur l’aire d’autoroute de Froyennes. Les individus tentaient de pénétrer dans des camions afin de rejoindre l’Angleterre en échange d’une somme de 1000€.
Selon différentes sources policières, ces groupes, pouvant aller jusqu’à 40 personnes, quittaient une villa située à la chaussée de Tournai à Ramegnies-Chin.
Peu à peu, les policiers ont commencé à observer Ali, effectuant des allers-retours répétitifs, muni d’un téléphone entre la villa et l’aire d’autoroute mais aussi sur le quai de la gare, sans prendre le train.
A lire:
Boîte à jeux/Bridge cinquante ans après,Clicker Ici .
Le Service public de la justice,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
Manuel de procédure pénale,Le livre .